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Recherche de consensus autour de la déclaration de Berlin

C’est la grande affaire du moment (et un casse tête pour la présidence allemande) : la déclaration commune célébrant les 50 ans de la construction européenne. Comme je l’indiquais dans une note précédente, ses rédacteurs ont fort à faire pour élaborer un texte consensuel . Faut-il mentionner l’euro, les élargissements, le modèle social au nombre des réalisations de l’Union européenne ?  A ces questions, les états membres ont des réponses très différentes et il faut donc trouver un compromis acceptable par tous. Mais la recherche de consensus comporte le risque d’aboutir à un texte expurgé, « banal », comme le remarquait Daniel Cohn Bendit lors du débat qui s’est tenu sur ce thème au Parlement européen, le 14/03/2007.

 

 

Or, c’est de souffle et d’enthousiasme dont a besoin l’Europe communautaire aujourd’hui pour relancer l’intégration. L’Allemagne saura-t-elle relever le défi ?

 

 

Tout ce que l’on sait actuellement c’est que la déclaration comportera plusieurs parties :

  • une partie rappelant les avancées européennes depuis 1957 : la paix, la prospérité et la solidarité,
  • une seconde partie mettant l’accent sur les principes fondamentaux de la « méthode communautaire » : égalité entre Etats-membres, transparence et subsidiarité
  • une troisième consacrée aux valeurs fondamentales de l’Union
  • et une dernière présentant les défis auxquels l’Union européenne est confrontée : lutte contre le changement climatique, politique  étrangère, sécurité, libertés civiles, société « socialement responsable ».

 

L’idée est de titrer la leçon des referenda négatifs sur le traité constitutionnel en élaborant un texte court, clair et lisible qui présente aux citoyens européens par des exemples concrets ce que fait  l’Union européenne et comment elle les sert.

 

 

La déclaration sera cosignée par le Conseil, la Commission et le Parlement européens lors d'un Conseil européen extraordinaire à Berlin. Elle devrait être la première étape d'une relance de  l'intégration européenne, avant le sommet de juin qui doit fixer une "feuille de route". Le sort du traité constitutionnel sera alors scellé.

 

 

A la croisée des chemins, l’Union européenne doit montrer qu’elle est porteuse d’un projet dans lequel se reconnaissent les peuples, ce qui suppose qu’elle soit également capable de faire son autocritique. Ce n’est pas le moins difficile.

 

Domaguil

 

 

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