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M.Blair fait ses comptes…les nouveaux membres trinquent

Tooujours à la recherche d’un accord sur le budget européen 2007-2013 (les perspectives financières), la Présidence britannique de l’Union européenne a lancé un nouveau ballon d’essai en suggérant de réduire le budget grâce à une économie, non pas sur la Politique Agricole Commune (comme elle le proposait auparavant), non pas sur le rabais dont bénéficie l’Angleterre (comme le veulent de nombreux états membres) mais sur les fonds structurels affectés à la politique de cohésion. Le budget serait fixé au dessous de son niveau actuel de 1,06% du PIB communautaire et les principales baisses seraient pratiquées sur les subventions destinées à aider le développement des régions en retard. Etrange façon de répondre au défi de l’élargissement (dont le Royaume-Uni a été un ardent promoteur) : non seulement les crédits globaux diminueraient mais les premiers touchés par ces restrictions budgétaires seraient les pays les plus pauvres, c’est-à-dire majoritairement les nouveaux membres.

La Commission européenne a protesté en rappelant que ce n’est pas aux plus pauvres de faire les sacrifices. Déjà quelques jours avant, le 25 /11/2005, le journal Le Figaro rapportait les propos peu amènes tenus par la commissaire européenne  chargée des finances qui accusait les britanniques de gonfler les chiffres de leur contribution au budget communautaire afin de garder leur ristourne. Voilà qui promet de nouvelles discussions houleuses au Conseil, sachant que ni les nouveaux membres, ni l’Espagne et le Portugal  ne voient d’un bon œil ces propositions du Royaume-Uni.     

Commentaires

  • Que se passe t'il en cas de nouvel échec, c'est-à-dire si le Conseil ne parvient pas à un accord avant 2007 ? Continue t'on avec les orientations du budget précédent ? Sur quelles bases ?
    Quel est le rôle du Parlement dans cette question ?
    merci pour vos réponses et surtout pour ce blog.
    cordialement,

  • Eh bien, la question n'est plus vraiment d'actualité puisque le Conseil est parvenu à un accord (voir la note du 19/12) et il serait étonnant que le Parlement européen s'y oppose car cela ouvrirait une nouvelle crise importante. Cela dit, si les perspectives financières n'étaient pas adoptées, le financement des politiques européennes se ferait sur la base des budgets annuels. On pourrait aussi imaginer une reconduction des actuelles perspectives financières (qui s'achèvent en 2006). Mais l'inconvénient est que le financement de l'élargissement, notamment, serait insuffisant.

    Si cela vous intéresse, vous trouverez plus de précisions sur mon site, en suivant ce lien:
    http://wwww.eurogersinfo.com/actu1505.htm (crise de l'Union européenne/est-il possible d'en rester au satu quo?)

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