Pétition européenne sur les services publics
La Confédération Européenne des Syndicats tiendra, mardi 28 novembre, une conférence de presse pour lancer une pétition sur les services publics en Europe.
La CES regroupe au niveau européen 81 confédérations nationales représentant plus de 60 millions de syndicalistes de différents secteurs, du journalisme et du divertissement à l’industrie chimique et métallurgique (pour la France : CFDT Confédération française démocratique du travail ; CFTC Confédération française des travailleurs chrétiens ; CGT Confédération générale du travail ; FO Force ouvrière ; UNSA Union nationale des syndicats autonomes). Elle défend les intérêts des travailleurs et les représente devant les institutions européennes avec pour objectif de promouvoir la une dimension sociale de l’Union européenne, garantissant le bien-être de l’ensemble de ses citoyens. Si le contenu de cette dimension fait l’objet d’appréciations différentes parmi les membres de la Confédération, il existe certainement un consensus sur l’objectif défendu mardi.
La CES rappelle l’importance des services publics : « L’accès à des services fonctionnant correctement a une influence décisive sur la qualité de vie des citoyen(ne)s et, selon la CES, il s’agit même d’un droit social essentiel. Ces services –également connus sous le nom de services d’intérêt (économique) général- sont cruciaux pour le modèle social européen, pour le développement économique et la cohésion sociale et régionale dans l’UE ». Mais, constate la CES, malgré les demandes faites par différents acteurs sociaux et politiques, il n'existe toujours pas de de législation européenne afin de définir et de protéger les services publics, de garantir les droits des travailleurs et des consommateurs et de faire en sorte que l’intérêt général prime sur la loi du marché.
Telle est la raison de la pétition européenne pour des services accessibles et de haute qualité.
Voila une excellente occasion pour les ex nonistes et ouistes de se retrouver autour d’une initiative concrète pour faire progresser l’Union européenne des peuples.
Ce serait dommage de passer à côté. Récemment, la Commission européenne a proposé un règlement pour réglementer le commerce des fourrures de chiens et de chats. Cette initiative faisait suite à la mobilisation et aux pétitions des associations de défense des animaux.
Sans vouloir dédaigner la cause de nos petits compagnons à quatre pattes, il me semble que le service public mérite bien une mobilisation encore plus forte.