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  • Le vieillissement de l’Union européenne, problème récurrent

    Le vieillissement de l’Union européenne a été le thème de deux études rendues publiques par la Commission européenne les 17 et 13/02 /2006.

    La première s’alarme de la dénatalité en Europe : alors que plus de la moitié des 30 000 personnes interrogées pour l’étude souhaitent au minimum deux enfants, beaucoup de couples restent en deçà  parce qu’ils craignent  pour l’avenir et qu’il est coûteux d’élever des enfants. Une tendance préoccupante pour le renouvellement des générations se dessine : le nombre d’enfants souhaité se situe désormais à moins de deux en Allemagne, en Italie, en Autriche, en Belgique et en République tchèque. D’où selon les conclusions de l’étude, la nécessité de mettre en oeuvre des politiques encourageant la natalité mais aussi d’une réflexion sur l’influence des comportements sociaux (regard sur les femmes au travail, rôle des personnes âgées…).

    La deuxième étude, qui est en fait un rapport,  contient de nouvelles projections détaillées des coûts économiques et budgétaires pour tous les États membres jusque 2050 dans un contexte de vieillissement rapide des populations. D’ici 2050, l’Union européenne comptera seulement deux personnes en âge de travailler, au lieu de quatre, pour chaque personne âgée, évolution résultant du départ à la retraite des « baby boomers » à partir de 2010 conjugué à l'augmentation continue de l’espérance de vie. Selon le rapport, avec des politiques inchangées, les taux de croissance potentiels de l'Union européenne  seront pratiquement réduits de moitié d'ici 2030 et « les finances publiques seront soumises à une pression sévère en raison de l’augmentation des dépenses consacrées à la retraite, à la santé et aux soins de longue durée ». Conclusion du rapport: des réformes des systèmes de retraites s’imposent. Elles peuvent s’inspirer des solutions déjà mises en œuvre dans certains pays de l’Union, par exemple en reculant l’âge de la retraite (des fiches , en anglais,  présentent l'incidence de ces réformes).  Pour la Commission, « la complaisance n'est pas de mise » et retarder ces réformes « ne les rendra que plus douloureuses ».

    Ce n'est pas la première fois que la Commission aborde le problème de la réforme des retraites. On peut lui reconnaître de la suite dans les idées, mais encore lui restera-til à convaincre sur une question loin d'être consensuelle. 

  • Mobilité des travailleurs dans l’Union européenne

    L'année 2006 a été décrétée année de la mobilité des travailleurs de l’Union européenne. Ce qui signifie que l'Union européenne lancera une série d'actions pour encourager cette mobilité. Force est de constater qu’il y a beaucoup à faire dans ce sens, si  l’on en croit les chiffres donnés par la Commission européenne. Alors que le dernier sondage Eurobaromètre réalisé en septembre 2005 sur ce thème montre que 53% des citoyens, interrogés sur ce que l’Europe représente pour eux, ont donné comme arguments “la liberté de voyager et de travailler dans l’Union européenne”, seuls 2% d’européens en âge de travailler vivent dans un pays de l’Union européenne autre que leur pays d’origine, pourcentage pratiquement identique…à ce qu’il était il y a trente ans.

    Cependant, la mobilité peut également s’exercer à l’intérieur d’un même pays et peut avoir aussi pour signification le passage d’un emploi à un autre. De ce point de vue, environ 33% d’européens ont quitté à un moment donné leur région d’origine. 36% ont occupé le même emploi pendant plus de 10 ans. Or, la mobilité est une aide dans la recherche d’emploi : 59% des personnes qui ont prospecté en dehors de leur région de résidence ont trouvé un emploi en un an, contre 35% seulement des personnes qui sont restées dans leur région.

    L’année européenne de la mobilité sera marquée par des salons de l’emploi et des lieux d ‘échange d’expérience et d’information, ainsi que par la mise en ligne, le 20/02/2006, de près d’un million d’offres d’emplois vacants dans toute l’Union européenne sur le site EURES.