Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

résolution

  • Le Parlement européen demande le gel des avoirs des dictateurs

     

    Dans une recommandation votée le 02/02/2012, les eurodéputés demandent la fin de ce scandale que constitue la possibilité pour des dictateurs sanctionnés par l'Union européenne pour avoir réprimé et pillé leur pays, de jouir de leurs avoirs frauduleusement acquis déposés dans les abanques de l'Union. Les députés dénoncent "l'attitude hypocrite de l'Union européenne". Les avoirs gelés devraient être ensuite rassemblés et rapatriés dans les pays afin de profiter à la population. La résolution demande aussi que l'Union, lorsqu'elle décide des sanctions, fasse tout ce qui est possible pour en atténuer l'impact sur la population, en ciblant les élites responsables des régimes dictatoriaux.
    Mais la résolution votée par le Parlement n'ayant qu'une valeur de recommandation après du Conseil, c'est aux états qu'il appartiendra de décider.
    Le Parlement donne des exemples des biens mal acquis déposés en Europe:
    L'Egyptien Hosni Moubarak et sa famille ont investi la majeure partie de leurs 70 milliards de dollars en Europe et aux Etats-Unis
    Les actifs du régime Kadhafi dans l'UE sont estimés à plusieurs milliards d'euros
    Le Nord-Coréen Kim Jong Il avait déposé 4 milliards de dollars dans les banques européennes
    Le Soudanais Omar al-Bachir est soupçonné d'avoir détourné 9 milliards de dollars et d'avoir déposé la majeure partie au Royaume-Uni

    Domaguil


  • Bientôt des scanners corporels dans les principaux aéroports de l’Union européenne ?

    Washington demande aux Européens d'équiper leurs grands aéroports, nous apprenait une dépêche de l’AFP il y deux jours.

    C’est aujourd’hui que la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure doit rencontrer les ministres de l'Intérieur de l'Union européenne, réunis à Tolède, en Espagne. Elle ne va pas avoir la tâche facile, car, récemment, les autorités américaines ont du s'excuser auprès d'un député espagnol d’Izquierda Unira (IU, écologiste-communiste), Gaspar Llamazares, dont une photographie avait été utilisée par le FBI pour élaborer un portrait robot de Ben Laden vieilli ! Une raison de plus (si l’on a aussi en mémoire l’affaire SWIFT) pour craindre que les autorités américaines ne fassent un très mauvais usage des données personnelles auxquelles elles ont accès.

    D’autre part, l’Union européenne n’a pas encore pris de position unique sur cette question.

    Certes, à la suite de l’attentat manqué sur le vol Amsterdam-Detroit, la présidence espagnole de l’Union a plaidé pour l’adoption d’une position commune sur les mesures de sécurité dans les aéroports de l’Union, au motif qu’il n’est pas « raisonnable » que des passagers voyageant d’un pays membre à un autre pays membre soient soumis à des contrôles de différente nature. La Commission européenne s’y est également déclarée favorable. Elle s’est également prononcée pour un règlement européen qui se substituerait à des législations nationales disparates et a proposé notamment l’utilisation de scanners corporels, c'est-à-dire de « machines produisant des images scannées des personnes, comme si elles étaient nues, ce qui équivaut à une fouille au corps virtuelle », selon les termes de la résolution adoptée par le Parlement européen le 23/10/2008 ( Résolution du Parlement européen du 23 octobre 2008 sur l'impact des mesures de sûreté de l'aviation et des scanners corporels sur les droits de l'homme, la vie privée, la dignité personnelle et la protection des données).

    Selon l’AFP (dépêche du 07/01/2009), les divergences entre états sont fortes sur ce point. Les Pays-Bas ou le Royaume-Uni équipent leurs aéroports de scanners corporels, la France et l'Italie envisagent de les expérimenter, l'Allemagne ou l'Espagne sont réticentes. Quant au Parlement européen, il s’était clairement opposé à l’utilisation de tels scanners au nom de la protection de la dignité personnelle et de la vie privée (résolution précédemment citée du 23/10/2008).

    Domaguil