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Divers - Page 10

  • Prévisions économiques pour l'Union européenne


    La Commission européenne a rendu public le 17/11/2005, un rapport sur les Prévisions économiques pour 2005-2007. Elle y annonce un redémarrage de la croissance économique qui devrait passer en 2005 dans l’Union européenne de 1,5% à 2,1% en 2006 et 2,4% en 2007 (en 2004, elle s’élevait à 2,4%). Certains états se situent bien au delà de ces moyennes . C’est le cas de la Grèce, de l’Espagne, du Luxembourg et de la Grèce ainsi que de certains des nouveaux membres (l’Estonie et la Littuanie se voient créditées de taux mirifiques : 8,4%, 7,2% et 7,4% pour la première et 9,1%, 7,7% et 7,1 % pour la seconde !). Le chômage passerait de 8,7% en 2005 (9% en 2004) à 8,1% en 2007. En revanche, l‘inflation devrait augmenter en 2005 (2,3%) notamment du fait de la hausse du prix de pétrole, et ne baisserait qu’en 2007, retombant alors à 1,9%.

    Pour la France, les perspectives sont d’une hausse de la croissance qui passerait de 1,5% (2005) à 1,8 (2006) et 2,3 en 2007. Le taux de chômage baisserait de 9,6% en 2005, à  9,3% en 2006 et  8,9% en 2007. Problème récurrent : la France connaîtrait un déficit public supérieur à la limite des 3% du PIB exigée par le pacte de stabilité. Autre problème récurrent : l’annonce de ces prévisions provoque une bataille de chiffres entre Paris et Bruxelles, le Ministre français de l’Economie, Thierry Breton, affirmant que le déficit sera bien inférieur à 3%. Mais la Commission européenne conteste les méthodes de calcul du gouvernement français. En retour, celui-ci objecte que l’évaluation de la Commission a été faite avant le vote du budget par le Parlement et les mesures correctrices introduites par le Gouvernement. Or, le budget aurait été précisément conçu, toujours selon le Ministre, de manière à maintenir le déficit à 2 ,9%.

    Au-dela de ce débat technique, l'on retiendra certainement la prise de bec entre la France et la Commission. Une de plus. La routine, en somme....

     

  • La culture n'est pas une marchandise

    C’est le principe consacré par une convention internationale conclue le 20/10/2005 par la conférence générale de l’UNESCO.  L’Union européenne a signé ce  texte qui a été négocié en son nom  par  la Commission européenne et la Présidence du Conseil en exercice.

    La Convention reconnaît et légitime le rôle des politiques publiques dans la protection et la promotion de la diversité culturelle. Elle affirme également l'importance de la coopération internationale. En d’autres termes elle consacre l’idée défendue par la France notamment selon laquelle la culture n’est pas une marchandise comme les autres et doitrester à l’écart de la libéralisation des échanges poursuivie dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce(OMC). Certes, la Convention de l'UNESCO ne peut pas modifier les accords de l'OMC  mais ses objectifs et ses dispositions devront être prises en compte lors des négociations commerciales,  ainsi que dans l'application et l'interprétation des accords commerciaux. C’est la première fois qu’un consensus est trouvé sur cette question et l’on peut estimer, à l’instar de la  Commission européenne, que  « la Convention représente un pas en avant considérable pour la protection et la promotion de la diversité culturelle ».

    La Convention doit à présent être ratifiée par la Communauté européenne et par chaque état membre. La Commission présentera cet automne au Conseil une proposition de décision portant ratification par la Communauté.