Pendant les vacances...
En cette période propice au farniente, le blog fonctionne un peu au ralenti comme vous l’aurez remarqué.
Bonnes vacances à ceux qui en prennent et bon courage aux autres !
Domaguil
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Domaguil
En juin 2006, la Commission avait présenté une communication annonçant une réforme en profondeur du secteur du vin, dont la mesure phare était l’arrachage de 400 000 hectares sur une période de cinq ans soit environ 12% du vignoble européen. On imagine l’émotion provoquée par cette proposition dans le milieu vitivinicole.
Emotion entendue par le Parlement européen qui était monté aux créneaux pour défendre l’« héritage », la « fierté nationale » que constitue la tradition des vins européens de qualité, à l’occasion d’un débat du 15/02/2007.
La radicalité des mesures annoncées par la Commission européenne avait été vivement critiquée et les eurodéputé avaient proposé des mesures de protection et de promotion. La Commission européenne avait ainsi pu mesurer que les orientations qu’elle avait présentées n’étaient pas prêtes d’obtenir l’aval du Parlement.
La proposition qu’elle vient de rendre publique, le 04/07/2007, tient en partie compte des critiques.
Ainsi, l’objectif le plus contesté, celui de l’arrachage de vignes est-il revu à la baisse, la Commission proposant de le diminuer de moitié: l’arrachage concernerait 200 000 hectares, arrachés sur une base volontaire, au lieu des 400 000 envisagés à l’origine. Il serait limité les zones écologiquement fragiles et sur les coteaux. De plus, la Commission propose désormais d’adopter une approche progressive, en donnant dans un premier temps une priorité aux réformes structurelles, avant de libéraliser plus largement le secteur à partir de 2014. Des efforts plus importants seraient fait pour la promotion (120 millions d'euros supplémentaires pour promouvoir les vins européens dans les pays tiers). Conformément aux demandes des députés, la Commission propose également de maintenir l’interdiction de la vinification avec des moûts importés et le mélange avec des vins des pays tiers.
Elle reprend en revanche des mesures qui avaient été, elles aussi, très contestées :
Comme souvent, la Commission européenne justifie sa proposition par le souci de rendre le secteur plus compétitif, de « simplifier » des règles supposées complexes (par exemple en matière d’étiquetage)…Ces raisons peuvent se justifier, de même que certaines des mesures proposées. Les chiffres donnés par la Commission décrivent un secteur en crise profonde confronté à une baisse de consommation et à une concurrence des vins de pays tiers, même si les ventes de vins de qualité sont en augmentation. Ces dix dernières années, les importations ont augmenté de 10 % par an alors que les exportations ne progressent que lentement. Si ces tendances se poursuivent, la productiond’excédents atteindra 15 % de la production annuelle d’ici 2010/2011, sachant que l’Union européenne dépense chaque année plus d’un demi-milliard d’euros uniquementpour se débarrasser du vin ne trouvant plus de débouchés.
Le constat ne fait pas débat mais certaines solutions proposées font grincer des dents.
Ainsi, en France, nombre de viticulteurs dénoncent l’orientation "ultra-libérale" de la Commission (c’est devenu quasiment automatique) qui conduira à la mise en place de de "vins industriels". Ils contestent la cohérence de mesures qui prévoient d’un côté la libéralisation des droits de plantation et l’autre suppriment les aides à la distillation qui permettait de lutter contre les excédents de vins. Ils demandent un arrachage temporaire qui permette de replanter au même endroit si le marché s’améliore et une politique européenne plus ambitieuse en direction des pays tiers.
Ils ont reçu le soutien du Ministre français de l’agriculture qui, dans un communiqué du 04/07, salue les « orientations nouvelles » adoptées par la Commission mais dénonce également « des solutions encore mal adaptées ». Plutôt que de privilégier l’arrachage et la libéralisation des droits de plantation, la réforme de l’Organisation Commune de marché du vin doit se tourner résolument « vers un objectif de reconquête et d'expansion dans un marché mondial en développement ». Suit une énumération des points de la proposition de la Commission à supprimer ou à amender fortement de l’avis de la France. Et ils sont nombreux….
J’aime l'internet et j’aime beaucoup les livres.
C’est pourquoi, une bibliothèque en ligne, cela me séduit…à condition qu’elle ne tue pas les autres bibliothèques, les « vraies », celles qui sentent le vieux papier, la poussière quelquefois, celles où se côtoient la vieille dame et le collégien, le chômeur et le chercheur, où Jonathan Coe voisine avec Barbara Cartland, où ma maman peut trouver les vieux « Delly » qu’elle lisait dans sa jeunesse, où le lecteur peut voyager (car la lecture est un voyage) d’un traité de sociologie à une revue de potins, bref, les bibliothèques qui sont le reflet de la diversité merveilleuse du monde et permettent l’accès à cette diversité.
Alors que Google et l’Union européenne se sont engagés dans une course de vitesse pour créer une bibliothèque numérique , un article du journal le Monde nous apprend qu’ à la veille de prendre sa retraite, le promoteur français du projet, Jean –Noël Jeanneney peut s’enorgueillir d’avoir mis la contribution française à la bibliothèque numérique européenne sur les rails. Cette bibliothèque en ligne, qui constitue le prototype proposé par la BNF à ses homologues européens, pourrait, si le test s’avère probant, fournir l’architecture de la future bibliothèque numérique européenne, Europeana qui se développera dans le cadre du portail européen The European Library (TEL).
Elle comprend 12 000 documents provenant des collections de la BNF et des bibliothèques nationales de Hongrie et du Portugal, qui sont associées au projet. 100 000 volumes devraient être intégrés dans la bibliothèque numérique dès 2007.
Le site est à présent ouvert.