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Quoi de neuf en Europe - Page 22

  • Aide du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation aux travailleurs licenciés par Renault: ça coince

     

    En juillet 2011, la Commission européenne avait décidé d'octroyer une aide du Fonds européen d'ajustement à la mondialisation à des travailleurs licenciés par Renault.

    En octobre, la commission des budgets du Parlement européen avait bloqué la demande de Renault, en raison de l'opposition des députés de gauche, dans l'attente d'explications sur le sort des travailleurs ayant participé au plan de départs volontaires de Renault entré en vigueur après la demande d'aide du FEM, dont les eurodéputés craignaient qu'ils soient lésés. Cette déconvenue pour Renault, dénoncée de façon virulente par l'UMP, pose la question de l'étendue du contrôle sur les aides octroyées et de leur finalité : faut-il sanctionner une entreprise considérée comme "socialement irresponsable" au besoin en prenant quelques libertés avec les règles d'intervention du FEM?

    Le 23/11/2011, la commission des budgets a annoncé qu' "après avoir reçu les informations demandées et des assurances" elle avait décidé d'approuver l'aide qui devrait s'élever à 24,5 millions d'euros. 3582 salariés de Renault et de sept de ses fournisseurs sont concernés. Le Parlement européen aurait du l'adopter en plénière le 01/12. Mais la question n'a pas été inscrite à l'ordre du jour.

    Pour ceux que cela intéresse, plus de détails dans  l'article sur le site eurogersinfo.

    Domaguil

     

  • Voici le temps des pères démolisseurs de l'Europe?

     

    Si on a les dirigeants que l'on mérite qu'a donc bien pu faire l'Union européenne pour mériter le tandem Sarkozy- Merkel?

    Autoproclamé moteur de l'Europe, ce duo improbable est largement responsable, à force d'avoir multiplié les déclarations contradictoires et les décisions à contre temps, de l'aggravation de la pression des marchés financiers sur les pays de la zone euro et, de ce fait, de l'aggravation de la crise.

    La frileuse madame Merkel refuse de voir plus loin que la peur de l'inflation et l'obsession de la dette et des déficits qui fondent la politique de son pays traumatisé par son histoire (mais ce qui n'a pas empêché l'Allemagne de s'affranchir des règles du Pacte du stabilité par le passé lorsque cela s'est avéré lui convenir). Cela peut se comprendre: l'Allemagne étant un état démocratique, madame Merkel doit rendre des comptes à son parlement et de plus est placée sous la surveillance attentive de sa cour constitutionnelle. Cela n'aide pas à prendre des décisions rapides. Et on peut comprendre aussi qu'elle hésite à engager l'Allemagne (à supposer qu'elle en ait le pouvoir) dans une intégration qui la conduirait à répondre des dettes de pays cigales, elle qui a été si longtemps fourmi. Mais le problème est que la situation de l'Union européenne exige d'autres raisonnements que comptables et si l'on peut comprendre les raisons de madame Merkel, sa désastreuse prudence qui l'a conduite à systématiquement trainer des pieds avant de prendre les décisions qu'elle refusait "énergiquement" auparavant, a permis et encouragé la spéculation sur la dette souveraine des pays pour lesquels il aurait fallu mettre les charriots européens en cercle dès les prémisses de la crise, ce qui aurait probablement coupé les ailes de spéculateurs.

    Quant à Nicolas Sarkozy, en désamour avec ces français ingrats qui ne reconnaissent pas ses qualités, l'Union européenne semble lui fournir un terrain propice où exercer ses talents supposés de sauveur de l'Europe et du monde (excusez du peu mais c'est ce que disent, sans rire, certains de ses adulateurs), grâce à une activité débordante et au fait que contrairement à madame Merkel il n'a pas de comptes à rendre à un parlement sous domination de l'exécutif. Qu'il semble ne rien entendre à la construction communautaire, que pour lui l'UE soit un cadre de coopération intergouvernementale sous la houlette – cela va sans dire - du prestigieux couple franco allemand, qu'il méprise ou ignore le Parlement européen et la Commission, peu importe: il est le sauveur de l'Europe et du monde, qu'on se le tienne pour dit.

    Donc, notre couple vedette annonce une initiative (après moultes déclarations sensées terrasser la spéculation avec le succès que l'on sait) pour tenter de sortir de la situation de plus en plus compromise dans laquelle se trouve la zone euro. Cela s'appelle un "Pacte" qui sera "proposé" aux partenaires européens lors du Conseil des 8 et 9 décembre, comme cela vient d'être confirmé par la Ministre Porte parole du Gouvernement, Valérie Pécresse, lors des questions au Gouvernement de ce jour.

    Sur ce que sera le contenu de ce pacte on doit pour le moment s'en tenir à des spéculations, alimentées par les agences de presse et les medias qui comme on le sait, sont eux-même alimentés par des "indiscrétions" et des informations distillées au compte gouttes par des interlocuteurs supposés informés, qui peuvent tout aussi bien n'être que des ballons d'essais ou des écrans de fumée.

    Mais soit, je tente une synthèse des rumeurs qui courent.

    Qu'apprend-on du nouveau plan génial concocté par les nouveaux père – et mère - fondateurs de l'Europe? Il s'agirait tout bonnement d'appliquer l'idée, évoquée depuis longtemps, de créer une mini zone euro qui regrouperait les pays les plus "vertueux", ceux qui méritent encore le prestigieux triple A octroyé par ces (demi?) dieux que sont les agences de notation. Ces pays s'engageraient à respecter un pacte de stabilité renforcé prévoyant des sanctions en cas de dérapage budgétaire (pourquoi, alors que les nouvelles mesures de gouvernance économique prévoient déja de telles mesures?). La surveillance des budgets nationaux pourrait être dévolue à la Commission et les dérapages pourraient être sanctionnés par la Cour de Justice de l'Union européenne comme l'a proposé un temps Angela Merkel. Des obligations communes aux seuls pays "triple A", seraient créées. A côté de ce club des "happy few", un groupe de pays - Italie, Espagne, Belgique, Irlande et Portugal – pourrait bénéficier de la solidarité des premiers, à condition d'appliquer des mesures de réduction de leur dette. Enfin, troisième groupe de pays, les pays les plus récemment arrivés dans la zone euro se verraient "priés" de renoncer à leur droit de veto lors des décisions afin de prendre en compte leur poids économique moindre. On se souvient que certains des "petits" pays ont renaclé à soutenir les pays qui avaient besoin d'une aide communautaire (exemple: blocage de l'adoption du Fonds européen de stabilité financière par la Slovaquie). L'idée est donc de contourner la difficulté de décider à 17. A ceux qui remarquent que cela revient à créer une zone euro à deux vitesses, Valérie Pécresse répond fermement qu'il n'en est rien

    Soit. Il va falloir attendre un peu pour en avoir le coeur net.

    Mais si les informations des medias s'avèrent justes, la fragmentation de la zone euro peut avoir des conséquences délétères, en marginalisant certains pays et en envoyant le signal que la solidarité communautaire ne joue pas pour tous de la même façon. Une petite Europe communautaire émergerait, à l'intérieur ou à coté de la "grande" Union européenne, un club des six qui rappellerait les débuts de la construction européenne, lorsque la Communauté Economique Européenne comptait seulement six membres et qu'elle connaissait une sorte d'âge d'or. Mais les temps ont changé et les partenaires de cette "super zone euro" ne seraient plus les mêmes, deux membres fondateurs l'Italie et la Belgique se trouvant relégués en "seconde zone". Pourquoi faire? Si l'idée est de circonscrire l'incendie, en redonnant confiance aux marchés par la création d' un "noyau dur" de pays de confiance, si ensuite ceux-ci utilisent leur crédit pour aider leurs partenaires en difficulté à résorber leurs dettes, cela peut paraitre un scenario acceptable. Mais faut-il pour cela diviser la zone euro? Par exemple, la création d'euro-obligations que vient de proposer la Commission européenne n'est-elle pas une solution alternative?

    Ou faut-il comprendre que le projet européen aujourd'hui, tel que veulent l'imposer Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, se limite à l'austérité et à la rigueur budgétaire sous la férule d'organes ou d'institutions à la légitimité démocratique au mieux faible, au pire inexistante? Faut-il comprendre que la seule perspective donnée aux peuples européens est le sacrifice sans savoir pourquoi ils doivent se sacrifier, pour quel idéal commun, quelle vision de l'Union, quels bénéfices futurs? L'UE doit apporter un plus, plus de solidarité, plus de prospérité, plus de compréhension mutuelle, plus d'opportunités de réalisation individuelle et collective, et non un moins. S'il s'avérait que leur projet est aussi étriqué, nul doute que madame Merkel et monsieur Sarkozy mériteraient le nom de pères démolisseurs de l'Europe.

    Domaguil

  • Daniel Cohn-Bendit à l'assaut des "importants"

     

    Une intervention de Daniel Cohn-Bendit lors d’un débat au Parlement européen sur la crise dans la zone euro, le 16/11/2011, vaut son pesant d’euros.

    Cohn-Bendit dans ses œuvres, n’a pas la langue de bois et tape là où ça fait mal :

    Van Rompuy (l’effacé Président du Conseil européen) qualifié de « comptable » parce qu’il déclare avoir bien travaillé alors que « pendant ce temps le monde part dans tous les sens «  « mais vous le comptable », persifle Cohn-Bendit, « vous continuez à compter les jours que vous avez passés dans votre bureau ».

    La fausse solution intergouvernementale : face à la crise beaucoup ont cru que la fédéralisation de l’intergouvernemental (traduction la prise en charge de la conduite de l’attelage commun par quelques pays, et plus concrètement, par la France et l’Allemagne) était la solution, « mais cela ne fait pas une Europe unifiée » , remarque Cohn-Bendit (j’ajouterai pour ma part que cela ne donne pas de résultats, on le voit bien : Nicolas Sarkozy et Angela Merkel prennent des décisions à contre temps, disent une chose puis font son contraire, et ont bien du mal à s’accorder)

    La démission des politiques : ils comptent sur la Banque centrale pour sauver la situation, mais le problème démocratique fondamental est, rappelle Cohn-Bendit : qui contrôle la banque centrale ?

    La « grande Merkel »: la chancelière est sévèrement et justement critiquée : « si on se fie aux doutes de madame Merkel on va dans le mur ».

    La Commission européenne : représentante de l’intérêt communautaire elle est aux abonnés absents : qu’ elle prenne ses responsabilités et au lieu de se cantonner à la surveillance des budgets, fasse un audit sur l’investissement nécessaire en Europe pour relancer l’économie, propose Cohn-Bendit : qui appelle à « mettre Keynes à Bruxelles », car « les états nations ne peuvent investir, il ne peut y avoir qu’une initiative européenne »

    La convergence des économies : Cohn-Bendit montre la vanité du dogme de la vertu budgétaire érigé en alpha et oméga de la convergence « Est-il possible que le salaire minimum horaire en France soit de 9 euros qu’en Allemagne on parle d’introduire un salaire minimum de 5 ou 6 euros … Vous allez me dire que c’est ça la convergence économique  et qu'ainsi nous pourrons fonctionner en Europe. C'est de la folie!…Il faut dire à madame Merkel vous ne pouvez pas prendre cette mesure dans un pays riche qui a 20 millions de pauvres, c’est de la folie…Il faudrait que la Commission prenne ses responsabilités… et dire que la politique économique de l’Allemagne avec son surplus d’export c’est de la folie »

    Le changement des traités : pas de changement en catimini. Il faut que le Parlement européen et les parlements nationaux soient les instruments ce de changement et non le conseil.

    Rappelé au respect du temps de parole, Daniel Cohn-Bendit conclut son intervention en saluant messieurs "les importants", ces "importants" qu'il a renvoyé à leur impuissance, voulue ou involontaire, de manière magistrale.

    Moi je dis : bravo et merci, Daniel Cohn-Bendit.

    Pour ceux qui veulent en savoir plus : Le compte rendu du débat

    Une retransmission de l’intervention de Daniel Cohn Bendit peut être vue sur dailymotion

    Domaguil

  • Faiseurs de rois

     

    Dans la pièce Henri VI de William Shakespeare, le comte Warwick se porte tour à tour à l'aide des York et des Lancastre, deux familles puissantes qui se disputent le trone d'Angleterre, et y gagne le surnom de "faiseur de rois".

    En nos temps modernes, les faiseurs de rois exercent toujours leur contestable talent comme le montrent les péripéties de la crise de la dette souveraine. Et il se pourrait qu'un pas nouveau ait été franchi.

    Jusqu'à l'auto éviction du premier ministre italien, les gouvernements de la zone euro qui ont chuté sont tombés à la suite de la dégradation de la situation économique de leur pays et des finances publiques qui ont entrainé des politiques impopulaires. Bien que la mauvaise santé des pays en cause ait été aggravée par les dégradations de notes souveraines infligées par ces nouveaux mages savants que sont les agences de notation, il y a des fondements rationnels à l'éviction de ces dirigeants et on peut encore analyser leur départ comme une réponse à une pression populaire.

    Avec le départ du Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, la donne est peut-être différente. Que ce soit clair: il ne s'agit pas pour moi de regretter le départ d'un dirigeant dont j'ai personnellement toujours déploré qu'il ait accédé au pouvoir et y ait été reconduit par ce peuple qui aujourd'hui se réjouit d'en être débarrassé. Au contraire, le fait me parait réjouissant puisque M.Berlusconi s'inscrit dans cette catégorie de dirigeants européens qui prouvent jour après jour leur inaptitude et/ou leur absence totale de sens de l'intérêt général. Un de moins, c'est une bonne nouvelle.

    Mais, au dela de la personne de M.Berlusconi, quelles sont les raisons de cette tourmente qui agite l'Italie? Précisément, là est la question.

    La dette publique importante de l'Italie (120% du PIB) suffit-elle à expliquer les attaques dont elle fait l'objet de la part des spéculateurs et le désamour des marchés qui la contraint à emprunter à des taux toujours plus élevés? Comment ce pays est-il devenu, après la Grèce, le nouveau territoire de tous les dangers, alors que l'on aurait pu penser l'Espagne plus menacée?

    L'Italie est un pays industriel dont le PIB en fait la 7e puissance économique mondiale en 2010 selon la liste établie par le FMI, derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni (même si son économie s'est contractée du fait de la crise, la faisant passer ainsi du 6ème rang en 2009 au 7ème). Le journaliste de l'émission de France Inter "l'éco du jour", Philippe Lefébure, rappelait il y a quelques jours: "l'Italie n'est pas le Portugal. N'est pas la Grèce, non plus. L'Italie est en meilleure posture que... l'Espagne, qu'on a longtemps présentée comme le "domino suivant". La croissance italienne a un meilleur potentiel, par exemple: ses exportations progressent. Son système bancaire n'est pas laminé comme celui des Caisses d'épargne espagnoles. En 2010, son déficit public était en dessous de la moyenne européenne. Mieux, l'Italie affiche un "excédent primaire", c'est-à-dire que, hors paiement des intérêts de sa dette -et contrairement à la France-, l'Italie est en excédent budgétaire. Le pays ne paie pas ses dépenses courantes, en s'endettant". Et de s'interroger: pourquoi est-ce l'Italie qui se trouve dans le collimateur des agences de notation? Selon le chroniqueur de France inter la réponse est claire et tient en un mot: Berlusconi. C'est celui-ci qui serait la cause d'un renchéruissement du coût de l'emprunt pour l'état italien car il aurait perdu toute crédibilité aux yeux des agences de notation. C'est ce que Philippe Lefébure appelle "la prime Berlusconi".

    A supposer que Philippe Lefébure soit dans le vrai (et il m'a semblé convaincant), le cas de figure italien est donc celui d'un gouvernement qui chute parce que, bien que démocratiquement élu (hélas, certes, mais Silvio Berlusconi était bien au pouvoir par la volonté du peuple), c'est son premier ministre qui est la cible de la mauvaise appréciation des agences de notation et donc, "la cause" des pharamineux taux d'intérêt que doit payer l'Italie pour se financer. Et voila comment il est proprement contraint à s'éjecter lui-même par ces milieux financiers dont il est pourtant proche.

    Mais les marchés ne font pas de sentiment. Tout ce qui menace leur soif de lucre doit être éliminé. Et nous découvrons donc que les personnes des gouvernants sont à présent un des paramètres d'appréciation de la capacité d'un pays à être vertueux aux yeux des marchés, c'est-à-dire, en fin de compte, à permettre aux investisseurs de ne pas perdre leur argent et mieux, d'en gagner davantage.

    Dire que les marchés sont contre la démocratie est un raccourci. En fait, les marchés sont pour ce qui leur fait gagner de l'argent. Dès lors, la couleur politique d'un gouvernement ou la façon dont il a accédé au pouvoir leur est indifférente, s'il est "rentable". Dans l'absurde, on pourrait imaginer que si un dirigeant communiste menait une politique conforme aux attentes des marchés, il serait tout à fait à leur goût. Il n'y a donc pas de combat contre la démocratie. Les marchés s'en moquent. Mais peu importe les motivations car le résultat est là : les agences de notation font et défont des gouvernements avec cette arme qu'est la notation de la dette souveraine. On pourra objecter, et ils sont nombreux à le faire, qu'elles ne font que pointer les défaillances des politiques internes et que s'en prendre à elles c'est s'en prendre au thermomètre qu'il ne suffit pas de casser pour que cesse la fièvre. Mais c'est faux. Les agences de notation émettent leurs notes au nom de prévisions sur la santé des finances publiques qui lorsqu'elles sont mauvaises entraînent la méfiance des investisseurs donc le renchérissement du coût du crédit accordé au pays donc ... l'aggravation de la dette et de la santé des finances publiques. C'est que l'on appelle la prédiction auto réalisatrice. On en mesure l'absurdité. Mais outre qu'elle est absurde et peu crédible, cette méthode est aussi une menace pour le régime démocratique dont la réalité n'a jamais été aussi évidente qu'aujurd'hui, quand bien même ce n'est pas la première fois que que l'on constate l'influence des marchés financiers sur les politiques d'un gouvernement (il suffit par exemple de se souvenir de ce que l'on a appelé le tournant de la rigueur en France en 1983, décidé par le gouvernement socialiste à la suite d'attaques spéculatives à répétition contre le franc et de la fuite des capitaux).

    Pour tenter de rétablir un peu de bon sens et remettre chacun à sa juste place, l'Union européenne propose une nouvelle réglementation des agences de notation. Mais les procédures législatives sont longues, alors que le temps semble s'accélérer, comme si les faiseurs de rois avaient également une influence sur celui-ci.

     

    Domaguil